Compte-rendu de la réunion du 16 septembre

Gestion des bon de commandes
Danielle va prendre en charge la rédaction du bon de commande dès novembre. C’est elle qui gérera les échanges avec les producteurs (vérification de leur présence sur le bon et validation du bon de commande avant diffusion). Pour faciliter cette gestion, les règles vis à vis des producteurs et le cadre de cette activité vont devenir moins souples.
La structure des bons de commande va être figée (nombre de lignes, type et nom des produits). En l’absence de réponse de la part des producteurs dans les délais, les produits ne pourrons pas être mis dans le bon de commande.
Aucun changement n’interviendra pour les consommateurs, seuls les producteurs sont concernés. Ils recevront les modalités de fonctionnement par mail.

Commandes de légumes en dehors des paniers
Jean Michel rappelle que ce système avait été mis en place à l’origine pour satisfaire la demande des personnes souhaitant réaliser des conserves.
Cette année, pour les bénévoles ayant accepté de gérer ces commandes complémentaires, les difficultés ont été rencontrées à cause de la multiplicité des produits, du fait qu’il y a deux producteurs différents (donc deux caisses), des prix différents, de la souplesse dans les modalités de commande et de règlement.
Un nouveau cadre est fixé pour les commandes de légumes complémentaires : ventes limitées aux mois d’été (juillet et août voire septembre), pour des légumes qui se prêtent aux conserves (tomates à conserve, haricots). Les maraîchers doivent proposer un prix attrayant et des quantités minimum (minimum 1 kg).
Catherine et Joëlle, qui se sont occupés des commandes cette année, feront un point ensemble et donneront le bilan de cette gestion.
D’autre solutions pourront être envisagées : gestion par le producteur lui-même, précommande et prérèglement obligatoires au moins une semaine à l’avance, suppression des commandes par mail.

Evolution des commandes et des produits
Le volume des ventes de légumes est toujours en baisse. Quel lien cette baisse a-t-elle avec la concurrence des commerces alentour, la qualité des paniers proposés, les contraintes du système de précommandes et de panier sans possibilité de choix du contenu ?
Maïté indique que la vente des volailles et des œufs reste stable.
La vente de viande de Benoît baisse régulièrement et la question de la consommation moyenne de viande en général est soulevée.
Thérèse indique que la commande d’agneau de septembre est conséquente et remercie.

Isabelle fait remarquer le nombre croissant de commerces proposant le même type de produits que PCA, dans des cadres parfois plus souples (le client choisit ses produits, peut réserver les produits qu’il souhaite), à des prix qui peuvent être inférieurs à ceux pratiqués à PCA, pour une qualité et une fraîcheur souvent égale. Les commerces « alternatifs » semblent appréciés par les consommateurs mais ces derniers confondent souvent développement durable, local, production bio.
Isabelle qui laisse traîner ses oreilles dans les commerces alentour, et qui reçoit les commentaires des pcaïens hors distribution (cinéma, autres rencontres, ...), rapporte ce qu’elle a entendu, ainsi que ses propres remarques concernant les légumes :
- taille de certains légumes trop grosse, notamment les courgettes
- tomates trop mûres et éclatées.
- melons sans goût.
Odile signale que les tomates d’Evelyne sont très mûres mais de variétés très savoureuses.
Jean Michel rappelle la difficulté de produire des tomates de variétés anciennes. Il ne le fait plus car leur commercialisation est impossible (maturité trop rapide, parfois quelques heures, donc elles arrivent trop mûres à PCA, hyper fragilité). Il travaille désormais des variétés hybrides moins savoureuses mais qui peuvent être transportées et livrées à PCA sans dommage.

Jean Michel insiste sur le fait que les pcaïens mécontents doivent vraiment le signaler au producteur. Maïté rappelle que, depuis les débuts de PCA, les pcaïens insatisfaits ne se manifestent jamais auprès des producteurs concernés ; les retours négatifs se font toujours par des biais détournés (conversations hors PCA, retours par personnes interposées, ...). Il est difficile de faire exprimer les avis défavorables. Les mécontents ne disent rien et arrêtent PCA.
Maïté rappelle l’importance pour les producteurs de communiquer par le biais de la feuille d’info.
La feuille d’info est lue par la majorité des pcaïens et doit servir de canal privilégié. Certains producteurs ne contribuent jamais à la feuille d’info et ne sont pas présents aux réunions. Cela rend difficile le partage des avis, positifs et négatifs.

Produits non récupérés
Les produits non récupérés par oubli ou empêchement sont redistribués aux bénévoles.
Il est arrivé que les produits non périssables soient mis de côté dans la salle de la cheminée. Leur récupération était alors possible lors des distributions suivantes (l’accès à la salle de la cheminée dans le cadre de PCA est limité aux mercredis entre 19h00 et 20h30). Dans certains cas, des produits ont disparus pendant ce laps de temps au grand mécontentement des consommateurs.
Pour éviter ces problèmes, retour à la règle de base : produit non récupéré = produit perdu.