​​Jean-Michel​ Mezuret
Légumes
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Bonjour à tous,
Peu de neuf sur ma ferme, du positif pour nos vies des prochains mois : les réserves d’eau remontent, il était plus que temps, même si (désolé pour ceux qui n’aiment pas la pluie) on est encore loin du compte. Point très très négatif, pas de froid prévu donc les bourgeons vont éclore, donc ils gèleront au premier coup de froid, donc vent de panique chez les arboriculteurs.
Beaucoup plus positif, j’étais hier à l’AG d’une asso crée en 2008 (donc pas un feu de paille) par des gens jeunes qui font de la formation au jardinage durable (essentiellement pour des agents de collectivités locales), au compostage des déchets des cantines et restaurants, qui font des recherches sur la permaculture et autres formes d’agriculture urbaine et qui ont inventé une université populaire du jardinage (UPOJ), université destinée aux particuliers qui trouve un grand écho dans notre Bergeracois. En 8 ans, ils ont formé près de 2000 agents de collectivités, un de leur projet vient d’obtenir un label de l’UNESCO et ils sont en train de créer une entreprise de vente de matériel de compostage. Donc un bel exemple de solution locale au désordre global pour reprendre le titre du film.
A mercredi
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​Régine Nadaud​
​Fromages de chèvre​

Bonjour
Je serai avec vous mercredi prochain pour prendre les commandes de fromages de chèvre.
J’apporterai quelques petits fromages nouveaux ,au cas où vous auriez oublié leur bon goût !
A mercredi

​Benoit et Keiko​
​Viande, noix...​

​Bonjour à tous et toutes,
N’oubliez pas, si vous souhaitez commander nos produits (bœuf, veau, huiles, lentille), vous pouvez réserver jusqu’au 28 janvier, avec règlement dernière limite le 03 février.
J’ai oublié de donner des nouvelles du GAEC. Je n’ai malheureusement pas beaucoup avancé sur ce projet mais nous allons nous y remettre début février. Pour nous dégager un peu de temps, nous avons décidé d’engager une personne, un jour par semaine, et tout ce passe très bien.
Vous remerciant de votre soutien, peut être au 17 février.
Bien cordialement

Eric et Maïté
Volailles
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Salut à tous,
Le renard est repassé un soir où nous étions de sortie. 10 morts de plus, on arrête de compter.
« Quand les bornes sont franchies, y’a plus de limite ».
La Secrétaire d’Etat au Commerce est passée aussi, ce dimanche, au marché de Libourne.
Prendre la température sans doute.
On a fait un petit round de trois minutes, j’étais chaud, bien dans ma boxe, avec de bons appuis.
Je lui ai passé deux trois directs, en finesse, sans volonté de détruire. Elle tentait l’esquive, manifestement peu à l’aise sur les dossiers.
Elle a quand même sorti son spécial agriculteur : « il y aura des indemnisations » avant d’aller se faire prendre plus loin​..​ ​​​e​n photo.
Finalement, on ne leur en veut pas, aux politiques, ni au renard d’ailleurs.
Bon ils viennent un peu bouffer dans notre gamelle, mais tant qu’ils ne sont pas sur notre dos en permanence, qu’ils nous laissent un peu d’air pour respirer, on les excuse.
Cette brave femme (dont j’ai déjà oublié le nom et le visage), elle n’avait pas l’air d’y pouvoir grand chose au fait qu’on n’aura bientôt plus de magrets et de cuisses confites.
« C’est Le Fol qui a pris la décision » qu’elle a dit.
Bon bin si c’est Le Fol qui décide, y’a pas de raison de pas lui faire confiance, avec un nom pareil on peut penser qu’on est bien défendu.
Et si on peut plus faire de canards on fera des champignons, tant qu’on a la santé, on va pas se mettre la rate au court bouillon pour si peu.
Et même ses indemnisations et ses subventions, on les lui laisse.
Cadeau.
Parce qu’au fond, on est pas à plaindre. On s’est échappés de l’usine ou du bureau, on est binôches (contents... en wallon) dans nos jardins et dans nos bois, à soigner nos animaux et à faire pousser nos légumes. On se tient assez éloignés de la nécessité et, si la logique est respectée, le jour où la foule en colère voudra faire payer les responsables, nous ne devrions pas être les premiers dans la file au pied de l’échafaud.

En attendant ces hypothétiques moments de réjouissance populaire, vous aurez remarqué que cette année l’hiver aura duré environ deux jours, ce qui avalise la préscience de notre Président qui nous avait prévenu que « le changement, c’est maintenant ».
Il fallait entendre le changement climatique, bien sûr.
Pour le reste, il faudra peut-être encore un peu de patience.
Eric

​Informations compilées par Odile​