Feuille d’info du lundi 15 février 2016

Attention, ce mercredi réunion pique-nique (ordre du jour dans cette feuille d’info)

Eric et Maïté
Volailles​

Salut à tous,
Profonde lassitude, parfois. Ce matin par exemple, chercher dans la boue les cadavres des poulets estourbis par le renard hier soir m’a rendu peu primesautier au-delà du raisonnable. Rentrer de Bordeaux le mercredi après la tombée de la nuit et monter dans les bois fermer les cabanes : il est passé par ici, il repassera par là, dès que tu t’absenteras !
Demain, direction la coopérative agricole. On commande des clôtures mobiles électrifiées à poser devant la clôture existante. Ca peut sembler un peu concentrationnaire comme architecture de défense mais à quel autre saint se vouer ?

Du fait de notre double culture (urbaine/rurale) nous avions d’abord fait appel à « Rorosse » un ancien camarade, époque Argenteuil, ZUP Nord, 26 Boulevard Lénine, Bâtiment 16, Escalier M.
Un garçon un peu bourru de prime abord mais bon esprit dans le fond.
On s’était connu sur la dalle, il avait d’abord voulu jouer au foot avec nous, puis rapidement, il avait voulu mon ballon.
Nous avions finalement sympathisé en sortant du commissariat.
Il m’avait affirmé alors : « Si un jour un blaireau te pourrit la vie, tu m’appelles et je lui mets la misère. Direct ! »
Blaireau, renard, c’est la même engeance. J’appelle donc Rorosse en souvenir d’une autre vie et lui dépeins le tableau.
Réponse immédiate de l’intéressé : « Bon bin le renard : Y viens, tu lui niques sa mère. Y reviens, tu lui niques sa race ! »
Tout simple ! Il n’allait pas quitter la dalle pour ça !

Ne vous méprenez pas, si le renard fait drastiquement baisser la profitabilité de notre activité d’élevage en ce moment, nous n’en sommes pas au point de baisser le rideau.
Nous comptons bien nous rebecter la cerise avec les fraises qui sont déjà en fleurs et qui viendront, dans deux ou trois mois, regarnir la trésorerie. Si tout va bien et que les chevreuils n’ont pas tout brouté d’ici là.
Et puis les attaques de nuisibles ça fait partie du jeu, on ne va pas faire une manifestation de tracteur devant la préfecture pour si peu. De toute façon on a aucune chance d’arriver jusque-là avec notre vieux Massey de 1954.
Pas de complainte donc, nous aurions mauvaise grâce à vouloir nous faire plaindre tant nos soucis sont anecdotiques et insignifiants.

Ce n’est pas la même pour mon bon vieux copain de marché, viticulteur en Gironde et bon vivant devant l’Éternel.
Un blagueur invétéré qui regrettait un jour « J’ai tellement utilisé de désherbants, insecticides, pesticides, fongicides... que quand je passe devant un étalage de fruits et légumes, je peux te dire le dernier traitement qu’ils ont reçu, rien qu’à l’odeur ».
Ces derniers temps il n’avait pas la forme, il ne cassait plus la croûte avec nous et était passé sous la barre des 100 kilos.
Quand on lui conseillait d’aller quand-même voir un médecin il répondait « Non ça ira. Si c’est pas grave ça va passer et si c’est grave, y’a rien à faire ».
Finalement c’est nous qui sommes passés le voir avec les copains. A l’hôpital.
Il avait le moral, on venait de lui faire une piqûre d’EPO et de lui annoncer qu’il avait un cancer de la moelle épinière.
Depuis, le moral est un peu descendu -environ au niveau des chaussettes-.
Examens complémentaires à Bergonié, cancer généralisé.

C’est n’est pas pour cette raison que nous n’utilisons pas de produits chimiques, c’est juste qu’en vérité on n’en a pas besoin. Petit élevage, petites surfaces, grande diversité de cultures et si on en perd un peu, maladie, ravageurs ou autres, c’est pas grave. On ne cherche pas le « zéro défaut ».
Par contre, quand les enjeux sont trop importants (dizaines d’hectares de vignes, centaines d’hectares de cultures, dizaines de milliers d’animaux) les gars traitent en « préventif » car ils n’ont pas droit à l’erreur. C’est le système qui est mauvais et presque tout le monde le sait. Mais quand un tracteur suit une ornière depuis des années, il est bien difficile de l’en faire sortir.
En attendant vous pouvez toujours venir sentir les produits de PCA un de ces mercredi, et si vous sentez une odeur pas catholique, c’est que vous avez le nez trop près de la bouche !

Ci-joint notre bon de commande pour Mars qui comprend nos volailles, l’assortiment de volailles, les œufs bio de Philippe Campas (producteur en Lot et Garonne) et les kiwis bios de Philippe Martin (producteur en Lot et Garonne)

Jean-Michel​ Mezuret
Légumes
​Bonjour,
Toujours peu d’évolutions quant à la vie de la ferme des Novettes, tout de même, les 1res tomates, courgettes et melons sont nées et restent bien au chaud sur une plaque électrique pour quelques semaines. Tous ces plants vont être bichonnés afin d’être productifs en mai pour les courgettes et juin pour les tomates et melons. Les petits radis et fèves vont être protégés pour passer la vague de froid annoncée pour les prochains jours et être prêts pour vos paniers en avril pour les fèves et début mars pour les radis. Pour mars justement, le nouveau bon de commande est joint, le prix du panier reste à 9€ et on va bien évidemment rester avec les légumes d’hiver (pour mémoire, même lors d’une année au climat atypique, le printemps n’arrive que le 21 mars)
A mercredi pour la distribution et la réunion, on pourra, si vous le souhaitez, vous dire où on en est des projets avec Bérenger.

Jean-Noël​ Léger
​Pains, légumes secs...
​​Bonsoir à tous,
Voici quelques nouvelles de la Ferme du Maine-Blanc.
Comme certains le savent, je cherche à diminuer mon temps de travail depuis quelques années, pour pouvoir me ménager du temps libre. C’est pourquoi j’avais arrêté de fournir les paniers de légumes à PCA fin 2010. Mais j’ai vite compris que cela ne me permettait pas d’avoir 1 salarié de moins. Du coup, pour pouvoir m’en sortir, j’ai accepté de fournir la nouvelle amap de Barbezieux (15 km d la ferme).
Du coup, la formule qui me semblait idéale, était de trouver un associé​ ​(à la place du 3​e salarié). Après plusieurs essais infructueux, je décide de ne plus chercher dans cette direction. Après le départ de Cécile et Lukasz (qui étaient en parrainage et travaillaient 1/2 temps chacun), j’arrête de faire le marché hebdomadaire du samedi à Angoulême à partir du 1er mai. Il me restera les 2 amap à Barbezieux et à Voeuil et Giget (près d’Angoulême). Ce qui devrait correspondre à environ 1/3 de légumes en moins à produire. Je ne remplacerais donc pas Cécile et Lukasz, sauf que, comme ils partent avec 2 mois d’avance (fin février), je dois trouver un(e) remplaçant(e) pour mars et avril. Je continuerais donc (au moins pour 1 année de plus, et après, je ferais le bilan) avec mes 2 salariés de longue date, Jérôme et Bernard.... La suite au prochain épisode....
Ma prochaine venue à PCA est le 9 mars. Pour ceux qui commandent par courrier, je peux recevoir les commandes jusqu’au jeudi 3 mars.
Le bon est en pièce jointe.
A très bientôt.

Informations pratiques

Prochaine réunion ​pique nique ​le 17 février
​Véronique​
La prochaine réunion de PCA aura lieu le 17/2 à partir de 20h.
Voici la proposition d’ordre du jour :
1- Retours des producteurs concernant leur volume de commandes, notamment l’évolution depuis que le système de prise de commandes a changé, et comment se passe pour eux la prise de commande
2- Retours sur la solution logicielle évoquée lors de la dernière réunion
​Apportez de quoi grignoter​​ !

​Dégustations de vin
Jean-Guy
​​Un grand défaut cette semaine, il n’y aura aucune dégustation de vin salle de la cheminée, suite à un refus tardif du vigneron sollicité.
Mais ne soyez ​pas ​inquiets​ ​ : les 3 prochaines dégustations sont déjà fixées,
mars : château Le Clou, Bergerac
avril : Château Beau Rivage, médoc Bio, géré par une vigneronne,
mai : Clos 19 bis, cultivé par Vincent Quirac, que ​PCA connaît bien.
A mercredi,

​Informations compilées par ​O​dile​