Feuille d’info du mardi 11 février 2014

Jean-Michel Mezuret
Légumes

Bonjour à tous,
Avis aux amateurs, il nous reste quelques bouteilles de vinaigre de framboise (de 37.5cl à 6.75€), livrable le 12/03. Pour cela, merci de m’envoyer vos commandes à l’avance par mail (djmmezuret@orange.fr).
Toujours le stand by à la ferme, tout travail du sol archi détrempé est bien entendu impossible.
Une recette testée par nous : Terrine de céleris rave et de poisson fumé
C’est excellent et ça permet de redécouvrir que le haddock peut être autre chose qu’un capitaine au langage fleuri.
A bientôt

Terrine de céleri rave et de poisson fumé
500g de filet de haddock ou de truite fumée, 700g de céleri rave, 120g de fromage blanc frais, jus et zeste de 3 citrons, 10cl d’huile d’olive, sel, poivre.
Faire cuire la boule de céleri entière (pelée) 30mn à la cocote minute, laisser refroidir, faire des tranches fines.
Couper le poisson en tranches fines, mélanger à l’huile et la moitié des jus de citron, mélanger le fromage à l’autre moitié du citron, saler (pas trop si le poisson l’est), poivrer. Mettre du film alimentaire dans un moule, faire des couches successives de céleris, poisson et fromage, terminer par du poisson. Recouvrir, mettre un poids pour tasser le tout, laisser au frigo 24h. Démouler, faire des tranches à manger avec un peu de sauce huile d’olive-citron.

Peter et Sylvie
Fleur de miel

Bonjour
Que de pluie ! impossible de travailler la terre, juste bon à faire de la paperasse...
C’est également le moment des travaux d’atelier préparant le matériel pour la saison à venir.
Mais il vaut mieux ce temps maintenant que plus tard dans le printemps, comme l’an dernier ce qui avait posé beaucoup de problèmes aux abeilles qui ne pouvaient sortir butiner.
De temps à autre, une brève éclaircie surgie... profitant de chaque opportunité, les abeilles retrouvent des fleurs annonçant le retour du printemps : noisetier, véronique, les tous premiers buis et cette fameuse plante qui sent si fortement la vanille dont je ne connaissais que le nom patois. C’est Sandie Escalante qui l ’a trouvé. Il s’agissait de l’Héliotrope d’hiver ou Petasite fragans (en photo n°87 et 106).
Je vous ai également ajouté des photos des jacinthes que je sors dehors pendant les éclaircies (en photo 62 et 79).
A bientôt

Eric & Maïté
Elevage de volailles

Salut à tous,
Quelques nouvelles en vrac :
Un morceau de Boutha (la truie dont nous avons lâchement échangé la vie contre quelques heures de « manitou ») nous est revenu sous la forme de cinq saucisses, d’un bout de boudin et d’une gamelle de soupe. Qu’en faire ? Offrande à déposer sur l’autel des ancêtres en ce début d’année du cheval ?
Précision : le manitou est un engin motorisé muni d’une fourche télescopique qui permet par exemple d’atteindre des points élevés pour y travailler (ex : couper des branches hautes à la tronçonneuse en fixant une palette qui sert de plate forme de travail au bout de la fourche télescopique). Lorsque la fourche télescopique se déploie sur une longueur inusitée, on parle de « grand manitou », comme quand on tue des indiens.
Le paradoxe de l’élevage c’est de prendre le meilleur soin d’animaux qu’on amène finalement à l’abattoir. On peut toujours se consoler en considérant que la matière organique qui résulte de l’élevage, une fois compostée, nous permet de cultiver de magnifiques légumes. Comme vous le savez, grâce au compostage le fumier (paille + déjections animales) rend fertile la terre du jardin, mais bon... c’est quand même violent !

Bon, vous avez tous remarqué qu’il pleut beaucoup. Truisme. On travaille quand même mais comme c’est l’hiver on a du temps pour lire et aller au cinéma. On a vu « The Lunchbox », c’est intéressant. C’est un genre de documentaire-fiction sur des extra-terrestres qui parviennent à se nourrir dans un environnement complètement artificiel. Ils n’ont pas de terre pour faire pousser leurs légumes et pas d’animaux, mais ils arrivent quand même à se faire confectionner des repas succulents par une esclave enfermée dans sa cuisine. Ils se les font ensuite envoyer pour ne pas mourir de faim sur le lieu de travail où ils sont aussi enfermés. C’est impressionnant de complexité, notamment le système de transport et de livraison des repas mais ça a un côté complètement irréaliste. On sait bien que de vrais humains ne pourraient tout simplement pas vivre dans un tel environnement, enfermés en permanence dans des boîtes et sans aucun contact avec les éléments indispensable s au développement harmonieux de la vie (air frais, espace, terres fertiles, animaux...) bon c’est quand même violent sous certains aspects.
On a vu aussi « 12 ans d’esclavage » mais bon je ne vais pas vous refaire la gazette. Je vais plutôt aller faire du bois. C’est pas qu’il fasse vraiment froid mais il faut bien entretenir le feu pour ne pas laisser l’humidité s’installer dans la cabane... On n’est pas des animaux tout de même !
A mercredi.
Pensez a éteindre vos portables en sortant.

Informations compilées par Odile